« LES BONBONNES DE GAZ DE 12,5 KG N’ONT PAS DE GARANTIE SÉCURITAIRE »
Les ménagères et autres consommateurs qui utilisent les bonbonnes de gaz de 12,5 kg sont avertis. Ils sont en danger permanent. Pour cause, ces bonbonnes n’ont pas la garantie sécuritaire qu’il faut. C’est le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces Changements qui sonne l’alerte devant le Jury du dimanche.
« On s’était battus pour qu’il y ait une interchangeabilité lorsqu’on mettait en place la politique de butanisation. Les bouteilles sont subventionnées. Toutes les sociétés utilisent les bouteilles des autres. Quelques intrus ont profité de cette situation pour importer les bouteilles neutres qui ne sont pas identifiées. Donc, ce sont des bouteilles qui circulent dans le marché. Quand on s’est rendu compte qu’elles viennent d’ailleurs, qu’elles ne font pas partie du patrimoine, le problème de ne plus les remplir s’est posé. Cela est normal parce que ces bouteilles n’ont pas la garantie sécuritaire qu’il faut. On ne sait pas d’où elles viennent. Il est tout à fait normal de les surveiller et de les sortir du circuit », a expliqué le syndicaliste, ajoutant qu’il y a des sociétés qui ont pris l’initiative de faire l’entretien de leurs bouteilles dans la période qui a coïncidé avec cette histoire.
« IL NE PEUT PLUS AVOIR DE PERTURBATION OU DE GRÈVE »
A l’en croire, il y a suffisamment de stocks. Dans ce pays, ça fait longtemps qu’on ne connaît plus de pénurie. « Il y a eu perturbation dans la distribution due à une grève de 72h que le segment du transport des hydrocarbures a déclenchée. Le syndicat du pétrole a pris les dispositions pour qu’il ait un réceptacle juridique à l’économie pétrolière. Nous sommes engagés depuis des années à travailler sur les cadres juridiques pour que chaque segment du secteur s’y retrouve. Au fil des négociations, on s’est rendu compte qu’il y a des segments qui ne pouvaient plus soutenir une convention du pétrole pour le secteur », souligne-t-il. Avant d’ajouter : « Il n’y a pas une menace de perturbation parce que nous sommes sur la logique de négociation. Les difficultés qui nous ont amené à cette grève ont été levées. On a retenu un agenda. On a commencé les discussions et elles ne s’arrêteront que lorsqu’on aura conclu. Je pense qu’il ne peut plus avoir de perturbation ou de grève parce que tout a été réglé pour arriver à un accord ».
Emedia.sn