Injustice climatique et désastre écologique, les deux faces cachées de la perspective de fin du financement des énergies fossiles en Afrique : « Clap de fin, circulez rien à discuter » par Dr Pape Mamadou TOURE, Docteur en régulation pétrolière internationale et Expert maritime agrée.
L’Afrique va-t-elle payer l’addition des autres ? Cela pourrait être le titre d’un mauvais film de série B ou au contraire celui associé à un film culte des années 1980, « chronique d’une mort annoncée ».
Se dirige-t-on vers une nouvelle injustice internationale issue cette fois du dictat financier d’une transition énergétique unilatérale et à marche forcée pour l’Afrique ?
L’Afrique en dépit de son impact environnemental et climatique marginal en raison de son faible développement, doit-elle supporter une charge majeure des contraintes du réchauffement climatique ?
S’agit-il d’un pronostic indifférent aux bonds de l’industrie des énergies renouvelables observés dans divers pays africains notamment au Sénégal ?
Faut–il plutôt une transition énergétique concertée, à finalité climatique, éthique, solidaire, socialement juste et acceptable ?
Comment réguler l’articulation des rythmes de développement inégaux et combinés des pays à l’échelle mondiale ?
En résumé, quelles sont les faiblesses de la nouvelle stratégie annoncée de la transition énergétique mondiale ?
Quelles nouvelles séquences historiques et dynamiques alternatives d’inversion énergétique stratégique, sont en gestation ?
Comment combiner les financements des énergies fossiles et des énergies vertes, dénommées énergies propres ? Energies propres pour qui et par rapport à quoi ? Quelle relativité conceptuelle ?
Comment l’Afrique doit-elle unifier son cadre législatif et règlementaire à un niveau continental et communautaire pour éviter des concurrences ruineuses entre Etats, pour attirer les investissements directs étrangers ?
Quels retours d’expérience, le Sénégal doit-il retirer des expériences pétrolières de pays comme l’Angola ou le Nigéria, ce dernier ayant plus de 60 ans d’expérience pétrolière ?
Comment capitaliser les succès des expériences étrangères du « local content » pour bâtir une stratégie autonome et volontariste de valorisation de la chaine primaire de valeurs de l’industrie pétrolière et gazière offshore ?
Quel bénéfice direct pour l’économie sénégalaise tiré du pétrole, considéré alors comme une bénédiction et non pas comme une malédiction ?
Pourrait-on ainsi résumer les idées forces du Président Macky SALL contenues dans son allocation d’ouverture du forum MSGBC 2021, qui s’est tenu les 16 et 17 décembre 2021, réunissant les opérateurs pétroliers et représentants officiels des pays du bassin sédimentaire ouest africain de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée Bissau, de la Guinée Conakry.
Cette véritable leçon inaugurale de SEM Macky SALL, sur une transition climatique ordonnée et réaliste, prend en compte la spécificité des besoins économiques de l’Afrique et de ses perspectives de développement, articulées à l’exploitation présente et future des ressources minières, pétrolières et gazières du continent.
Acceptant l’exigence d’une transition climatique dictée par la question du réchauffement climatique et du fait de ses conséquences désastreuses découlant de l’augmentation des températures, de celui des niveaux des mers et océans, des nouveaux cycles de sècheresses et des autres perturbations météorologiques, SEM Macky SALL, a averti les décideurs institutionnels et le monde pétrolier, de l’avènement du risque systémique d’une injustice climatique majeure, si d’aventure la perspective de l’arrêt du financement public des énergies fossiles, se réalisait en Afrique.
L’avènement de cette stratégie du chaos organisé, viendrait mettre à bas des décennies laborieuses de développement de l’industrie pétrolière sur le continent et du reste, remettrait en cause tout simplement, des décennies de croissance, ainsi que les acquis économiques et sociaux d’un continent, martyrisé par les soubresauts historiques.
Il est indispensable de rappeler ce continuum de souffrances, d’exploitation systémique et brutale, d’échanges inégaux, source de l’accumulation historique de capital de l’Occident, ayant présidé au démarrage de la révolution industrielle européenne, car à notre avis, le sous-développement chronique de l’Afrique devrait être la mauvaise conscience de l’Occident et des humanistes du monde entier devrais-je dire.
Cette dimension morale se conjugue en outre à un risque environnemental majeur.
Peut-on imaginer l’impact environnemental mondial au plan de la perte de la biodiversité et de l’accélération du réchauffement climatique si par extraordinaire, les forêts tropicales du bassin du Congo et de l’Amazonie étaient perdues ? Ces poumons verts de la civilisation industrielle technocratique sont un capital majeur de l’humanité et sources d’enjeux géopolitiques.
Rappelons-nous de l’émoi mondial, face aux ravages d’incendies, survenus en 2019, de l’Amazonie brésilienne. Souvenons-nous de la réplique musclée du Président Jair Bolsonaro, fort tatillon, à propos de la souveraineté du Brésil sur l’Amazonie que l’on aurait pu résumer au slogan « circuler, rien à voir ! »
Imaginons un instant la réalisation de l’autre scénario catastrophe, si les populations locales du bassin du Congo, exploitaient massivement le combustible ligneux pour faire du charbon de bois, ou si l’absence de toute perspective d’exploitation des énergies fossiles, obligeait les Autorités Publiques de ces pays, à l’exploitation maximale de substitution des massifs forestiers.
Ce serait alors la double peine pour notre humanité, car d’une part, les puits de carbone que représentent ces forêts ne constitueraient plus, à côté des océans, un cadre complémentaire de la régulation naturelle des émissions mondiales de gaz à effet de serre mais d’autre part, la disparition du couvert végétal tropical, accélérerait le réchauffement climatique par la raréfaction de la pluviométrie, entrainant un cercle infernal éco-systémique qui auto-entretiendrait la fonte des glaciers polaires et l’augmentation des températures et la perte des puits de stockage des dioxydes de carbone CO2.En outre la fonte de la calotte glacière du Groenland (eaux douces) provoque une baisse de la salinité de l’Atlantique Nord devenant moins dense, ce qui exerce une influence sur les courants marins, notamment du courant marin d’air chaud, le Gulf Stream, lesquels sont corrélés à la température atmosphérique. Cela entraine une perturbation du rôle régulateur des océans sur la température atmosphérique de la planète.
Nous avons également présent à l’esprit, le lien entre la désertification, la raréfaction des pluies et finalement les effets chroniques de la sécheresse du Sahel dont l’une des manifestations politiques est la prolifération des conflits agro-pastoraux liés à la perte des itinéraires traditionnels de pâturage et à la mutation de l’économie traditionnelle en une économie de contrebande, de rapine et de conflits ethnico-religieux dont le point d’orgue est le terrorisme persistant dans le Sahel.
Sur un autre plan, et en d’autre lieux, la France pour ne pas la citer, imaginons également le scénario d’une sortie mondiale immédiate, généralisée du nucléaire, décrétée par les Nations Unies. Peut-on un seul instant penser qu’une puissance mondiale comme la France ayant bâti sa stratégie de souveraineté énergétique sur l’énergie atomique, accepterait une telle mesure ? A l’évidence non ! Une telle proposition serait tout simplement impossible à mettre en œuvre car le nucléaire représentait en 2019, 70,6% du bilan énergétique de ce pays[2]. C’est ce qui lui permet d’avoir un avantage énergétique stratégique lui ayant donné son rang industriel mondial et son rôle de leader dans les négociations sur le climat et notamment l’élaboration des accords de Paris de 2015 sur le climat. Cet avantage énergétique est donc à l’origine d’un avantage comparatif, pour reprendre la vieille théorie de l’économiste anglais David Ricardo. C’est ce que comprennent trop bien des pays comme l’Allemagne, la Chine, les Etats Unis à propos du charbon, des sables bitumineux, des pétrole et gaz de schiste.
Nous sommes au cœur de la géopolitique mondiale et des rapports de force internationaux. Ce qui est bon pour les uns ne l’est pas pour les autres ! Quel risque pour le multilatéralisme s’il n’est pas fondé sur la justice, le réalisme, la solidarité entre les peuples ?
L’Afrique n’a d’autres alternative de survie que la mise œuvre d’un pacte africain de croissance et de développement, fondé sur son avantage comparatif et sur sa chaine de valeurs, reposant sur ses matières premières et leur transformation sur place, à l’effet de capter un meilleur différentiel de la valeur ajoutée ou de la plus-value, expression de l’analyse économique marxiste. Ainsi, si on raisonne en termes de perspectives africaines financières et industrielles, on doit envisager le double scénario lié d’une part à l’exportation des ressources gazières, pétrolières et d’autre part à leur utilisation pour les besoins propres des industries africaines. Il est en effet impératif de tenir compte à la fois des exigences budgétaires des finances publiques mais également de la compétitivité de la source énergétique dans les processus d’industrialisation car nul n’ignore que l’énergie est un des facteurs de production, critique de la structure des prix des biens manufacturiers. Par ailleurs la rente pétrolière et gazière crée un phénomène d’intégration économique des secteurs économiques. Si nous prenons le cas du Sénégal, nous avons une chaine d’intégration industrielle partant de l’amont pétrolier avec l’industrie de l’exploration en passant par le midstream, assurant le transport international du brut pétrolier et gazier et aboutissant à l’aval avec l’ industrie pétrochimique du raffinage, créant une chaine de valeurs associées, dans les services financiers et assurantiels. Cette intégration intersectorielle primaire est relayée par une seconde chaine de valeurs plurisectorielles de l’industrie maritime, des chantiers navals, de l’industrie pétrochimique, des secteurs minier, mécanique, agro-alimentaire et du secteur agricole. Nous observons dès lors, un cercle vertueux de croissance, un résultat positif du fameux tableau de l’économiste américano – soviétique Wassili Leontief, consacré aux opérations intersectorielles, dénommées tableau entrées- sorties, poursuivant les travaux du théorème d‘Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS), affirmant que chaque pays exporte les biens qui utilisent intensivement le facteur de production abondant dans le pays. Nous voyons donc de façon empirique, la confirmation dudit théorème économique, ainsi que les bénéfices de l’effet multiplicateur du secteur pétrolier et gazier en tant que secteur d’entrainement, exerçant une impulsion dynamique sur l’économie globale et sur la chaine de valeurs. Il faut néanmoins garder présent à l’esprit, les risques de surchauffe économique et inflationnistes liés à l’injection massive de capitaux dans la masse monétaire locale afin d’éviter une accentuation du déficit structurel de la balance des paiements du fait d’une explosion exponentielle des importations de produits manufacturés étrangers. Ce phénomène est connu sous l’appellation du syndrome du mal hollandais résultant de la surévaluation du florin hollandais dans les années 1960, ainsi que d’une désindustrialisation rapide des Pays Bas, en raison de la rente pétrolière et gazière issue du plus grand gisement de gaz naturel de Groningue d’Europe occidentale, découvert au début des années 1950. Dans ce cas de figure, la cause du déclin industriel était lié à l’augmentation du taux de change du florin hollandais et à la sous compétitivité des exportations de ce pays. Ce même phénomène s’observe en France pour les territoires ultra-marins anciennement dénommés DOM-TOM (Départements d’outre-mer – Territoires d’outre-mer) où la rente prend la forme d’aides et de subventions publiques ainsi que d’une hausse importante des salaires des fonctionnaires, ce qui provoque des effets inflationnistes, avec une baisse de pouvoir d’achat pour les travailleurs indépendants et une augmentation des coûts de production des entreprises locales et des produits agricoles, les rendant moins compétitifs. Cette situation économique fut aussi enregistrée en Australie où on a parlé des «effets adverses» du «booming secteur» ayant entrainé selon l’économiste George Gregory, des changements structurels dans l’économie australienne du fait d’un déclin relatif de l’industrie manufacturière traditionnelle, hors industrie extractive.
Citons aussi la situation de la Grande Bretagne avec l’exploitation des gisements de la mer du Nord au début des années 1980 qui s’est également accompagnée d’une vague de fermetures des mines anglaises à l’origine de conflits sociaux très durs sous la période du Premier Ministre Marguerite Tatcher. Bref le syndrome hollandais se définit comme toutes les perturbations économiques découlant d’un afflux de liquidités dans la masse monétaire conduisant à des déficits de balance de paiement, inflation, perte de compétitivité du fait des hausses salariales.
Tirant les leçons de ces différentes expériences à travers le monde, les Autorités Publiques sénégalaises entendent bientôt instituer un cadre légal de régulation stratégique sur la répartition des prochaines recettes pétrolières et gazières de l’Etat du Sénégal, estimées à 30 milliards de dollars en 30 ans. Ce partage de la rente sera très probablement fait entre les fonds des revenus des générations futures et le budget public, décliné en nomenclatures d’investissement stratégique pour les infrastructures et le fonctionnement général de l’Etat et des collectivités territoriales. Dans une optique de stérilisation de la rente pétrolière par des placements prudentiels, certains spécialistes préconisent que les rentes pétrolières soient utilisées à concurrence des intérêts des placements de ladite rente. C’est une conception financière de gestion éternelle des revenus du capital pétrolier, à la manière d’un investisseur utilisant uniquement les dividendes de ses placements. Cette stratégie s’apparente à une stratégie à double détente :
– d’une part, emprunter des capitaux sur les marchés financiers ou dans le cadre d’accords multilatéraux à des taux concessionnels auprès de la communauté des partenaires techniques et financiers ;
– d’autre part, placer les revenus pétroliers et gaziers auprès d’organismes financiers
internationaux crédibles, de grandes banques d’investissement, pouvant assurer à l’Etat, le paiement d’intérêts annuels, qui serviraient au remboursement des échéances d’emprunt.
En outre, les revenus pétroliers pourraient comporter en dehors du volet social, une part allouée au développement des énergies renouvelables et aux investissements d’industrialisation dans le cadre de stratégie d’effet de levier par des co-investissements public privé et par certaines acquisitions industrielles publiques en formule LBO ( leverage buy out).
Le grand challenge est de résister à l’effet d’expansion budgétaire non maîtrisée découlant d’une expansion de la masse budgétaire hors des limites de l’équilibre entre le budget général et le budget d’investissement stratégique, tout en restreignant volontairement les dépenses publiques non directement productives. Bref ce qui est certain c’est que l’activité pétrolière offshore va être un accélérateur de croissance dans le cadre de la phase II du Plan Sénégal Emergent en permettant à l’Etat de mobiliser plus facilement des ressources internes et en facilitant une transition énergétique articulée autour du gaz.
En définitive, mentionnons que cette stratégie publique offre un avantage comparatif au Sénégal, comme indiqué ci-dessus, mais elle crée surtout un effet d’accélération de la croissance, de rattrapage de la dotation de capital d’investissement stratégique et également un effet multiplicateur tant au plan macro-économique pour les grands agrégats économiques, que micro-économique, à l’échelle des ménages.
Cette séquence historique est décisive car elle met en place le cadrage stratégique des décennies futures dépassant la simple base conjoncturelle. C’est un véritable sacerdoce des Autorités publiques, tant il leur aurait été tellement plus simple de gérer les ressources futures avec grande prodigalité et des frais dispendieux, pour acheter la paix sociale. Au contraire, elles vont volontairement se lier les mains par des dispositions légales contraignantes d’allocation des prochains revenus pétroliers et gaziers. C’est ce pilotage stratégique fondamental de l’économie sénégalaise qui nous vaut sa grande résilience actuelle, comme l’atteste aussi bien, le bon rebond économique du pays en période de Covid 19 et les satisfécits récents des partenaires au développement comme le Fond Monétaire International. Plus que jamais, les déterminants du succès économique du Sénégal sont sur orbite, à travers une vision économique stable, affirmée dans le Plan Sénégal Emergent ainsi que dans la continuité de la stratégie de développement de notre potentiel pétrolier et gazier. Les instruments du pilotage stratégique à travers le Cos Petrogaz (Comité d’Orientation Stratégique pour le Pétrole et le Gaz) et son pendant opérationnel, le GES Petrogaz (Unité d’Exécution et de Gestion du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz), garantissent la poursuite d’une approche consensuelle et inclusive de la gestion des perspectives de développement de l’amont pétrolier, auquel se combine la régulation de l’aval pétrolier à travers la CRSE (Commission de régulation du secteur de l’énergie).
Ce travail d’engineering institutionnel pétrolier et gazier a jeté les bases d’une véritable stratégie d’intelligence économique appliquée au secteur pétrolier et gazier. L’Etat investisseur et providentiel se déploie dans sa plénitude d’actions et de responsabilité historique en se hissant à la hauteur des missions et enjeux que chaque époque exige des acteurs stratégiques, tel le mouvement dialectique de l’Esprit que le philosophe Hegel décrit à propos du mouvement historique de l’Esprit sortant des brumes vers la lumière. Sans nul doute, la phase d’amorçage du take off de l’économiste américain Walt Witman Rostow, s’enclenche….. Dans sa version actuelle, on fait référence aux nouveaux concepts, d’émergence économique, de rationalisation des choix budgétaires, du nouveau mangement public.
En résumé peut-on indiquer sans grand risque de se tromper, que l’accélération de la croissance économique du Sénégal et sa résilience à la pandémie Covid 19 sont tout sauf le fruit du hasard ou de la conjoncture économique car « tout est dans le mouvement », réside dans la stratégie, la volonté, la vision, le courage d’entreprendre et de résister, fussent au prix de divergences clairement assumées sur le refus africain d’abandonner sa stratégie autonome du développement de l’énergie fossile.
Le Sénégal, par la voix de SEM Macky SALL, donne le tempo aux pays africains et sonne l’indispensable tocsin du rassemblement africain…… car plus grands et plus difficiles seront les enjeux géopolitiques, plus amers seront « les raisins de la colère », et meilleures seront les récoltes car « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » !!! Cette gloire, le Sénégal le devra à son opiniâtreté, à son intelligence économique, à sa performance politique et institutionnelle car rien de grand ne se bâtit dans l’instantanéité, tout est dans la permanence des processus et ces derniers ne le sont que dans la dialectique de transmutation des phénomènes économiques et des stratégies cohérentes et organisée. Ainsi peut –on retenir la belle citation du philosophe Anaxagore : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau », faisant écho à la permanence et à la résilience de l’Afrique éternelle, une Afrique pugnace, indestructible, qui reprend sa marche historique et fait face de son destin.
Terminons cet article sur une note humoristique de Malcom X : « Chicken coming home to roost never made me sad. It only made me glad » autrement dit, « les poulets rentrant au poulailler ( pour se faire rôtir) ne m’ont jamais rendu triste. Cela m’a toujours fait plaisir » !!! Je l’interprète ainsi : il faut toujours voir le bon côté des choses quand des opportunités se présentent et ne pas s’attarder sur les difficultés du moment !!!
Dr Pape Mamadou TOURE,
Docteur en régulation internationale maritime et pétrolière – Economiste manager du Commerce international – Consultant Oil & Gas – Expert maritime diplômé et agréé à l’ONES– Insurance Risk Manager diplômé – Expert diplômé en Analyse Stratégique Internationale parcours Géopolitique et Prospective – Expert diplômé en Administration Publique parcours diplomatie et relations internationales – Mandataire judiciaire agréé – Arbitre agréé au Centre d’Arbitrage de Médiation et de Conciliation de Dakar – Juriste droit des affaires.
sime@yahoo.fr